Vos excuserez mon sous-titre un peu Dramaqueen, il faut bien attirer le chaland !

En 2014, je créais mon statut d’entrepreneuse dans la rédaction web. J’avais lancé mon blog quelques mois auparavant et un client professionnel de l’immobilier à Marseille souhaitait que je rédige pour lui des articles.

Moi naïvement “mais vous allez me payer ?”
Lui “évidemment, je paie tous mes prestataires !”

C’était parti, je me lançais dans l’aventure tout en restant juriste jusqu’à ne plus l’être du tout.
Rédaction web, référencement, création d’une ligne éditoriale, recherche de mots clés, gestion d’un site web, Wordpress, Drupal, widgets, présence en ligne … j’avais tout à apprendre et je me suis lancée à corps perdus dans la communication digitale me passionnant pour ce monde en friche, mouvant, dans lequel ma curiosité naturelle se nourrissait goulument.

J’avais créé mon compte Instagram en septembre 2012 et là aussi, j’apprenais. Enfin, à l’époque, les publications étaient très instantanées sur les réseaux sociaux, on publiait comme on voulait sans trop se préoccuper du contenu ni de son habillage. C’était maladroit, peu qualitatif mais la com’ à l’époque était sans prise de tête. Les entreprises y trouvaient leur compte, arrivaient à se faire une place au soleil de la visibilité sans trop de difficultés, la concurrence n’était pas aussi féroce qu’aujourd’hui. Twitter était un lieu d’échanges absolument génial, on y apprenait énormément et on se réunissait souvent autour de tweets-apéros ! J’ai rarement rencontré autant de nouvelles personnes qu’à cette époque, c’était top !

La suite, vous la connaissez, les réseaux sociaux se sont professionnalisés, Facebook a racheté Instagram, les algorithmes ont commencé à dicter nos présences en ligne, les outils ont été dévoyés par la cyber-violence, l’ambiance a changé. Mais la qualité est arrivée aussi avec de belles images, des mises en scène travaillées, les feed sont devenus harmonieux, les légendes se sont renforcées aussi, les mots ont pris une place plus importante tandis que les fonctionnalités fines et intelligentes séduisaient davantage d’entreprises.
Tout change, il était normal que le digital, secteur innovant et sans cesse en mouvement soit pris dans une frénésie d’évolution et d’amélioration dont nous avons tous profité.

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