Le maillot défaillant

Je porte des maillots de bain une pièce depuis que j’ai pris des rondeurs. Plutôt sobres, plutôt sombres, plutôt fins pour un effet seconde-peau (ceux de chez Princesse Tam-Tam sont top), mon uniforme estival m’a suivi plusieurs années.

En virée à Sète au printemps, je tombe chez Monoprix sur un beau maillot de bain graphique. Culotte haute noire et blanche, soutien-gorge noir. Sobre et sombre, il coche presque toutes les cases. J’essaie, ça me plait et ça plait à mon compagnon. J’embarque.

Je suis Olivia et je milite pour que la voix des femmes ne comptent pas pour des prunes !
Mes armes ? Les mots et les réseaux. Je vous aide à trouver votre juste place.

Mai : pluie
Juin : pluie
Juillet : l’Italie, la Ligurie, son soleil, ses criques paradisiaques, ses rochers, mes chaussures de baignade et mon maillot tout neuf.

Premier plouf : ça tient.
Deuxième plouf : ça se fout la malle.

“ça” étant mes seins, mes nibards, mes loches …

Dès la première brasse, mes lolos débordent de leur contenant en lycra. Je n’avais même pas encore plongé depuis ce rocher si tentant que déjà je me tenais les seins au moindre mouvement dans l’eau et hors de l’eau.

Le monokini de la honte

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